Le football, un sport populaire qui souffre au quotidien
Des besoins financiers toujours plus importants
Nous partageons avec vous cet article publié le 11 Octobre 2018 par le site www.footballamateur.fr.
Le football amateur est en grande difficulté depuis quelques années, malgré un rôle social indéniable et l’engagement sans faille de ses bénévoles.
La semaine dernière, le président de Grande-Synthe (National 3 Hauts-de-France) se posait la question de continuer avec son équipe fanion. « La professionnalisation du monde amateur a fait passer nos charges sociales de 25 000 à 70 000 euros, expliquait Fatis Areski à nos confrères de La Voix du Nord. Plus on joue haut, plus on doit avoir des gens avec un certain niveau de diplômes, donc de rémunérations, donc de charges. Nous aurons peut-être un choix à faire : arrêter l’équipe première pour faire vivre l’asso et les jeunes. On y réfléchit tous les ans. »
Cette réflexion, de nombreux présidents se la posent au quotidien. Car les frais augmentent sans cesse alors que les entrées d’argent s’amenuisent. « On demande aux clubs des efforts qui sont plus importants avec des moyens toujours plus modestes, indique Eric Thomas, président de l’Association Française de Football Amateur. La redistribution de la Fédération vers les clubs n’est pas assez importante. Sur la somme de 86 millions d’euros qui est censée aller vers le football amateur, il faut enlever le fonctionnement des Ligues et des Districts. L’argent ne redescend donc pas assez vers les clubs. »
« Six heures au club par semaine pour les enfants ! »
Dans beaucoup de clubs, l’idée d’augmenter le prix des licences se fait de plus en plus pressente. Sauf que le football a cette image de sport populaire qui ne permet pas forcément de le faire. « Notre licence est à 60 euros alors que nous proposons deux entraînements hebdomadaires à nos jeunes de l’école de foot avec en plus l’aide aux devoirs un soir par semaine, explique un président de club, aussi élu d’une Ligue. Avec les plateaux du samedi, cela représente six heures au club par semaine pour les enfants. En plus, on fournit les équipements et on lave les maillots. Les gamins n’ont que les chaussures de foot à acheter ! »
Le problème ne vient pas forcément de la FFF, mais plutôt des pouvoirs publiques. En consultant les subventions d’une cinquantaine de villes moyennes – entre 15 000 et 50 000 habitants – il s’avère par exemple que les écoles de musique ont des subventions entre quatre et six fois supérieures aux clubs de football. Un exemple : en Loire-Atlantique, une commune de 20 000 habitants de la couronne nantaise a distribué 125 000 euros pour 470 adhérents à son école de musique… et 20 000 euros pour 630 licenciés au club de football.
« Depuis de nombreuses années, les dotations publiques en faveur du milieu sportif ne cessent de se réduire, confirme Pierre Rondeau, économiste du sport. Les clubs n’arrivent plus à répondre positivement à l’ensemble des demandes et ne sont plus capables d’accueillir l’ensemble des pratiquantes et pratiquants. Seulement, le sport a d’abord et avant tout un rôle socialisateur, un rôle de cohésion sociale au milieu de la cité, au sein des quartiers et des villages. »
« Un service public de proximité indispensable »
Il a d’ailleurs une idée plus précise sur le sujet. « Il faut considérer que les subventions et les dotations publiques ne sont pas des pertes, ne sont pas des coûts mais sont surtout et avant tout des investissements sociaux de long terme. Les effets sont sans communes mesures par rapport aux sommes de départ. La fédération Européenne de l’Industrie du Sport estime d’ailleurs qu’1 euro investi dans le sport provoque un gain net de 5 euros. »
Petite explication. « Les enfants qui viennent à l’aide aux devoir ne vont pas au périscolaire, même chose pour les entraînements du mercredi ou on voit de nombreux gamins rester une bonne partie de l’après-midi au stade » souligne un président de club parisien. Un club de football peut donc prendre en charge les activités d’autres structures, notamment municipales. « Les investissements en matière du sport viennent soutenir un service public de proximité indispensable et nécessaire » précise Pierre Rondeau.
Le problème des clubs de football est donc multiple avec des attributions qui dépassent souvent leur compétence de base… avec un rôle social indéniable. Malgré cela, ils continuent de souffrir au quotidien malgré l’engagement sans faille de leurs bénévoles.
Au club de Bouafle, dont dépend le pôle élite de Bouafle Académy, se multiplient des initiatives destinées à apporter des ressources financières plus importantes destinées à payer les charges courantes, les infrastructures, et participer aux charges de longs déplacements supportées par les joueurs et leurs parents.
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